Dans un premier temps, je parcours rapidement le texte des documents imprimés ou numériques que j'ai retenus. Je m'assure de bien identifier tous les passages intéressants en utilisant une des deux techniques de lecture rapide suivantes :
- le survol : je recherche un mot ou une idée pour repérer des passages intéressants et utiles;
- l'écrémage : je parcours les documents et les banques de données de façon systématique, en me concentrant sur les titres et les sous-titres, les illustrations, les graphiques, à la recherche de mots-clés.
Je lis, j'écoute, je visionne attentivement les passages que j'ai sélectionnés et je retiens uniquement les informations pertinentes pour mon travail. J'utilise des abréviations qui me font gagner du temps.
À la suite de cette lecture, je retiens des passages complémentaires s'il y a lieu.
Je conserve la trace de mes repères.
- Dans les documents imprimés, je pose un papillon adhésif amovible (post-it) sur les parties qui m'intéressent et j'annote les papillons au besoin;
- Dans les documents qui m'appartiennent, je surligne les titres des passages intéressants en inscrivant un mot-clé correspondant dans la marge;
- Dans mes documents numériques, je tape un mot-clé en gras au début des paragraphes qui retiennent mon attention.
Notes de lecture
Je note l'information extraite sur des fiches de lecture ou à l'ordinateur, en gardant en tête mon idée directrice. L'ordre des idées n'a pas d'importance pour le moment : je note les idées que je trouve et aussi les idées qui me viennent à l'esprit et qui m'appartiennent.
Je fais attention de ne pas aller « hors sujet » en me demandant si les notes que je prends sont en lien avec ma question de recherche.
J'ajoute des commentaires personnels, sous forme de questions ou d'appréciations, ce qui favorise l'approfondissement de la connaissance de mon sujet.
Je note les nouveaux mots-clés et je révise et mets à jour mon plan provisoire ou ma carte mentale.
Je photocopie les illustrations que j'ai l'intention d'insérer dans ma production en m'assurant que les images sont nettes et exploitables. J'utilise un scanner pour digitaliser certaines pièces (photos, objets, etc.).
Je transfère ou je reformule les informations reçues de personnes-ressources sur fiches ou à l'ordinateur en notant leurs coordonnées pour référence future.
Je compare et j'analyse les informations semblables ou différentes, à l'intérieur d'un même document, parmi les documents d'un même auteur ou entre des documents de plusieurs auteurs.
J'établis les liens qui s'imposent au fur et à mesure entre ce que savais déjà et les informations que je découvre.
Si je travaille en collaboration, je discute de mes lectures avec mes coéquipiers.
J'utilise des fiches de format identique.
Conformément à mon plan provisoire ou à ma carte mentale :
- j'identifie chaque fiche par un titre et un sous-titre ou un mot-clé principal et secondaire;
- j'inscris les titres ou les mots-clés en gros caractères ou en couleurs;
- je pose des intercalaires pour séparer les sections de mon travail.
Je n'inscris qu'une seule idée par fiche.
Je prends des notes lisibles afin de pouvoir les comprendre plus tard et aussi parce qu'il est possible que mes fiches de lecture soient évaluées par le prof.
Je fais l'inventaire des ressources informatiques disponibles à l'école et je réserve un appareil si nécessaire.
J'ouvre un ou plusieurs fichiers dans un traitement de texte ou un autre logiciel. Je nomme ces fichiers en fonction de mon plan provisoire ou de ma carte mentale (exemple : titre du chapitre ou mot-clé principal).
J'inscris une seule idée par paragraphe.
Je saisis les titres et les mots-clés en gros caractères, en gras ou en couleurs.
Je transfère (copier-coller) de l'information numérique dans mes fiches de lecture en mettant entre guillemets l'information copiée intégralement.